Désirée a lancé un premier album au mois d’avril. Depuis, elle a fait quelques clips pour sa promotion. Voici notre première entrevue avec elle.

Tu viens de quelle région?

J’ai grandi principalement à Gatineau, mais j’ai aussi habité différents endroits dont l’Abitibi (Amos) et Rosemère. Je suis maintenant établie à Montréal.

 

Est-ce que les gens te parlent encore de ton passage à La Voix?

Ça m’arrive encore quelques fois!

 

Au mois d’avril, tu as lancé un premier album. Comment as-tu trouvé l’expérience de l’enregistrement?

J’ai trouvé l’expérience d’enregistrement parfaite. On m’a laissé beaucoup de temps pour créer des chansons vraies et l’enregistrement était très intime. J’étais totalement à l’aise et j’ai hâte de retourner enregistrer d’autres chansons!

 

 

Il a été enregistré à quel endroit?

L’enregistrement s’est fait en grande partie dans le studio maison de Gautier Marinof, qui a réalisé l’album à Saint-Jean-sur-Richelieu. Quelques chansons ont été enregistrées au Studio Piccolo, dont les Interludes et Les dessins, ainsi que le saxophone et la voix pour Laisse-moi tomber.

 

As-tu des collaborateurs?

Plusieurs de mes amis et musiciens « coups de cœur » ont joué sur l’album. Antony Beaulieu a su ajouter un univers merveilleux dans Madeleine et Laisse-moi tomber au saxophone. Guillaume Beaulieu au violon et Miro Belzil au violoncelle ont contribué à approfondir Fanée. Aussi, Bruno St-Laurent, pianiste, a composé et joué les Interludes de l’album.

 

Composes-tu musique ou paroles en premier?

C’est une question difficile, je pense que c’est différent pour chaque chanson. J’écris souvent toutes les idées de paroles qui me viennent à l’esprit pour aller y fouiller quand j’écris quelque chose de concret. Généralement, j’ai quelques bases musicales en tête aussi. Je pense que, pour la plupart du temps, j’écris une chanson en faisant la musique et les paroles en même temps.

 

Qu’est-ce qui t’inspires à écrire?

J’ai remarqué que j’écris souvent pour m’expliquer des situations ou des émotions que je vis, mais sans totalement les comprendre. Alors, j’imagine que l’incompréhension m’inspire! C’est une belle façon de faire de l’introspection avec l’art aussi.

 

Joues-tu du piano depuis longtemps?

J’ai reçu un clavier comme cadeau à 12 ans, mais j’ai commencé à jouer plus sérieusement vers l’âge de 15 ans afin d’accompagner ce que je chantais.

 

Est-ce qu’on peut te voir en spectacle? 

Voici les spectacles qui s’en viennent :

Waterloo	La maison de la Culture de Waterloo	2019-11-22
Québec	Centre d’art la Chapelle	2019-12-20
Drummondville	STUDIO EGR	2020-01-30
Rouyn	Scène Evolu-Son	2020-02-07
Saint-Adolphe	La Chèvre	2020-02-22
Victoriaville	Le Carré 150 – Cabaret Guy Aubert	2020-04-17
Coaticook	Pavillon des arts et de la culture de Coaticook	2020-04-18
Rimouski	La Coopérative de solidarité paradis	2020-05-09
Gatineau	La Basoche	2020-05-15

…et d’autres dates seront annoncées très bientôt!

 

As-tu plusieurs musiciens avec toi? 

Nous sommes un groupe de quatre. Jérémie Dallaire, un guitariste fantastique, joue aussi du Pedal Steel pendant le spectacle. Samuel Cadieux m’accompagne à la basse et, lorsque le transport nous le permet, la contrebasse. Bruno St-Laurent joue la batterie et le synthétiseur, souvent en même temps, en plus de venir me remplacer au piano pour quelques chansons. J’ai commencé à jouer avec Jérémie il y a deux ans dans de petits spectacles piano/guitare/voix et il m’a permis d’être à l’aise à jouer avec d’autres musiciens. Je n’aurais pas pu imaginer l’ambiance amicale et familière qu’on a créée tous ensemble à l’arrivé de Bruno et Samuel. Je suis très reconnaissante de jouer avec des musiciens si talentueux et de si belles personnes!

 

Tu as fait des vidéoclips pour tes chansons « Madeleine » et « Laisse-moi tomber ». As-tu décidé de la direction?

Après avoir discuté des chansons avec Frédérique Bérubé, celle qui a réalisé les vidéo-clips, elle m’est arrivée avec des concepts qui imageaient les chansons parfaitement comme je le voulais. Dans le vidéoclip de Madeleine, le côté très personnel de la chanson est mis de l’avant par la simplicité des images et par le fait que tous ceux qui ont participé au tournage sont des gens de mon entourage. C’était un tournage simple, mais qui m’a beaucoup touché. Pour le clip de Laisse-moi tomber, nous sommes partis avec une mini-équipe pendant quatre jours tourner dans des endroits magiques qui ont donnés la texture du vidéo. Nous avons passé un très beau moment et j’étais sans mots après avoir vu le résultat final.

 

 

Tu as participé aux rencontres d’Astaffort. Comment as-tu trouvé l’expérience de travailler avec Francis Cabrel?

J’ai beaucoup appris de cette expérience. Comme je suis habituée de composer et d’écrire seule avec beaucoup d’intimité, j’ai aimé être mise au défi d’écrire et de composer avec d’autres artistes très différents les uns des autres. Je crois que cela m’a permis d’arriver à plus m’ouvrir sur ce que je fais et à briser certaines habitudes pour arriver à aller plus loin dans l’écriture d’une chanson.

 

Est-ce qu’il y a une ou un artiste francophone au Canada que tu admires? 

J’admire particulièrement Richard Desjardins pour son authenticité en tant qu’artiste. Je trouve sa poésie brillante et je trouve qu’il a un jeu de piano bien à lui qui accompagne parfaitement ses œuvres.

 

Quels sont tes projets dans les prochains mois?

Nous venons de commencer à tourner avec l’album et nous aurons plus de spectacle durant l’hiver 2020. Pendant l’automne, je me concentre à écrire et à composer du nouveau matériel que j’aimerais bien arranger avec ceux qui m’accompagnent pour le spectacle de Madeleine.