Joëlle Roy lance son quatrième album, Paysage intérieur. On a décidé de la rencontrer pour l’occasion.

Quand as-tu débuté ta carrière dans le domaine de la chanson?
J’ai commencé à l’adolescence. À 17 ans, j’ai rassemblé un premier groupe de musique originale : Perce-Neige. Nous avons joué à La Grande Débâcle à Hearst et j’ai présenté pour la première fois une compo: Pognée su’l’ balcon.

Tu viens de quel coin de l’Ontario?
Le Témiscaming. La petite ville de Haileybury.

Tu joues de quels instruments?
Mon instrument principal est la guitare. Je joue aussi de l’accordéon.

Es-tu seule en spectacle?
Parfois, mais je préfère jouer avec des musiciens. Pour mon lancement d’album, j’ai quatre musiciens.

Comment décris-tu ta musique?
C’est de la chanson, dans le sens que le texte prédomine et établit un environnement musical approprié. Parmi les critiques du disque, certains ont dit qu’il y avait un son « southern » avec l’accordéon, mais ma voix qui est un peu « bluesy ».

Tu viens de lancer ton quatrième album, Paysage intérieur. En quoi est-il différent de tes précédents?
Il me représente plus que tous les autres. Nous avons travaillé autour de ce qui me rend original au lieu d’essayer d’arrondir les coins pour que ça « fit » ou que ça plaise. Les textes vont plus loin aussi; plus révélateurs.

Qu’est-ce que tu écoutes comme musique en ce moment?
L’album concept d’Hubert Lenoir m’intéresse beaucoup. Dernièrement, je me suis tapé tout l’œuvre de Daniel Bélanger. J’écoute souvent sur Sirius une chaîne qui s’appelle Coffee House. Des versions acoustiques. Toujours les Beatles!

Quels sont tes projets dans les prochains mois?
Proposer mon show avec toutes les possibilités et tous les circuits imaginables.

Peut-on te voir en spectacle?
Le 12 mai, lancement de l’album à la Fromagerie Elgin. Un 5 à 7 dans le cadre du Salon du livre du Grand Sudbury. Nous allons jouer tout l’album. 1er juillet pour la fête du Canada à 19h40 au centre-ville de Barrie.