Une entrevue avec Laurence St-Martin qui vient de lancer son premier album, Filles des îles.
Francomusique : Tu viens de quelle région?
Laurence St-Martin : Je viens de St-Ignace de Loyola, c’est une petite île, en face de Sorel Tracy et tout juste à côté de Berthierville.
Tu joues de quels instruments de musique?
Je joue de la guitare et du piano… Je ne suis pas une grande musicienne, mais j’arrive à bien accompagner ma voix.
Fais-tu de la musique depuis longtemps?
Depuis toujours! Sérieusement, je n’arrive jamais à répondre à cette question. En fait, j’ai toujours fais de la musique. Ma grand-mère chantait, ma mère aussi… Du côté de mon père, tout le monde chante bien aussi. Au jour de l’an, on se réunit au sous-sol de l’église et mes oncles jouent de la musique pendant que tout le monde chante des chansons traditionnelles… Dès l’âge de 5 ans, ma mère m’amenait chanter à l’église pour la messe de noël. J’ai toujours chanté, d’après mes souvenirs.
Parle-moi de ton album.
Mon album Filles des îles est l’une de mes plus grandes fiertés. Pour moi, c’est un rêve de petite fille qui vient de se réaliser. J’ai la chance d’avoir fait un album avec une équipe incroyable. Les 12 chansons qui se retrouvent dessus ont été pensées et travaillées avec tout le cœur de l’équipe. Les 12 chansons parlent de ma vie; de mes histoires d’amour, de ma relation à distance, de ma famille, de mes amis, de voyages, de mon travail… Si quelqu’un écoute attentivement l’album en écoutant bien les paroles, il peut automatiquement savoir qui est Laurence St-Martin, et je crois que c’est pour cette raison que je suis autant fière du résultat. J’ai un sentiment d’appartenance envers chaque chanson et ça me touche beaucoup.
On peut parler d’un album « country » ?
Non, ce n’est pas un album country. C’est un album « folk ». Dessus, il y a des chansons québécoises, avec des textes québécois qu’on pourrait tous se chanter autour d’un feu!
Explique-moi la signification de la chanson Filles des îles.
Ma chanson Filles des îles est le premier single que nous avons sorti cet été. Je me souviens, ma mère m’avait dit « Lau, me semble que je ne sortirais pas celle-là en premier, ce n’est pas une chanson qui va rejoindre tout le monde ». Au contraire! Filles des îles a été la chanson qui a débuté ma carrière. C’est une chanson très rassembleuse. Elle parle de mon petit chez nous, à St-Ignace de Loyola et j’irais même jusqu’à dire qu’elle met en paroles les sentiments que les gens de l’île ont toujours ressentis. Nous sommes environ 3 000 habitants et tout le monde se connait. Nous sommes vraiment comme une grande famille. Les paroles parlent d’elles-mêmes, mais les gens d’ici sont très fière de moi et ils m’encouragent beaucoup à continuer. Je suis contente de leur avoir fait ce cadeau, que j’ai d’ailleurs écrit avec Richard Turcotte.
On peut sentir l’été dans ton clip. Il a été tourné à quel endroit?
Il a été tourné chez nous, dans mes îles. C’est le fun parce que j’ai réalisé ce vidéoclip-là en ayant une idée très précise en tête et mon équipe, production Triksel, a réussi à imager exactement ce que je voulais.
Ce qui est drôle aussi, c’est que je n’ai pas engagé de figurant; j’ai fait le clip avec mes amis d’enfance, ma vraie gang d’amis! Nous avons eu extrêmement de plaisir à le réaliser. Je ne m’attendais pas à ce qu’ils soient aussi bons. Première expérience de vidéoclip pour moi et pour eux, mais tout le monde était super à l’aise. Une belle journée chaude de juin, avec un petit drink en main, beaucoup d’amour et… une caméra! En le filmant, je me suis dit « Si l’an prochain j’ai au-dessus de 20 000 vues, ça va avoir valu la peine ». Aujourd’hui, nous avons au-dessus de 100 000 vues. Je suis vraiment fière du résultat.
Ton deuxième extrait radiophonique est la chanson Sans toi. Peux-tu m’en parler?
Sans toi est une des premières chansons que j’ai écrites et je n’aurais jamais pensé qu’elle aurait fini par avoir ce son-là. Nous avons beaucoup travaillé sur la chanson, sur le son et sur les paroles aussi. Pour être honnête, j’ai dû sortir de ma zone de confort pour pouvoir lui donner un air aussi radiophonique. D’après les commentaires que je reçois, Sans toi met du soleil dans la journée de bien des gens et cela me fait extrêmement plaisir. Nous avons récemment appris que Sans toi était dans le décompte Énergie, ainsi que dans les nouveautés de CKOI. Je suis sur un petit nuage en ce moment.
As-tu eu des collaborateurs sur l’album?
Oui, j’ai travaillé avec King Melrose, Richard Turcotte, Sophie Pelletier, Christian Sbrocca, Robby Bolduc, Samuel Busque, Christian Riopel, Serge Massé, Michel Francoeur et Véronique Labbé. Tous ont contribué à leur façon pour réaliser cet album et j’en suis très reconnaissante.
À quel endroit peut-on te voir en spectacle?
Toutes les dates sont ou seront disponibles sur mon Facebook dans la section « évènements ». Je vous invite aussi à me suivre sur mes réseaux sociaux, Instagram et Facebook, là où je suis très active.