Marie Onile : Iris pollués

marie onile

Marie Onile vient de lancer un album intitulé Iris pollués. Nous avons décidé de la rencontrer pour lui parler de l’album et de sa carrière.

 

Depuis quand fais-tu de la musique?

Je chante depuis l’âge de huit ans (devant public), mais je joue mes chansons accompagnée de mon piano depuis 5 ans!

 

Tu viens de quelle région?

Lac-Mégantic.

 

La tragédie de Lac-Mégantic t’a marqué?

Oui, ç’a été aussi une inspiration pour moi. Je fais de la musique un peu grâce à cet événement qui m’a appris à faire ce que j’aime parce que la vie est courte

 

Est-ce que les gens te parlent encore de ton passage à La Voix?

Quelques fois, mais comme il y a eu beaucoup de saisons, j’ai l’impression que les gens oublient rapidement.

 

Tu as été à l’École nationale de la chanson de Granby. C’est quoi cette école?

C’est une école visant à enseigner tous les rouages du métier d’auteur-compositeur et interprète. Faire de la musique représente environ 10 % du métier. Il y a des cours de gestions de carrière, d’histoire de la musique québécoise, de studio, d’instrument, de technique vocale, de composition, d’écriture, d’interprétation et beaucoup d’autres!

 

Est-ce que l’école t’a appris beaucoup sur le métier?

Énormément!

 

Tu viens de lancer ton deuxième album intitulé Iris pollués. Pourquoi ce titre?

Je me suis rendue compte que je me laissais beaucoup influencer par ce que je vois… Avec les publicités et les réseaux sociaux, j’ai l’impression que mon cerveau est rempli d’information inutiles. Surtout que souvent tout est tellement modifié et faux. Ça fait que je deviens exigeante envers moi-même et même envers les expériences que je vis. J’appelle ça de la pollution d’esprit. Donc Iris pollués : les yeux pollués par ce qu’ils voient.

 

Est-ce que tu peux me parler un peu de la conception de l’album?

Nous avons enregistré la plupart des instruments chez moi, ce qui ajoute une grande authenticité et nous avons vraiment pris le temps de bien faire les choses. Comme je suis indépendante, je suis libre de prendre toutes les décisions. C’est donc un album qui me ressemble à 100 %.

 

As-tu des collaborateurs?

Oui, j’ai beaucoup travaillé avec mon réalisateur, guitariste et celui qui partage ma vie : Vincent Appelby. Nous avons composé la musique de 3 des chansons sur l’album : Yeux de verre, Petit (emmène-moi) et Le tour de ses jambes.

 

Peux-tu me parler de ton nouveau clip pour ta chanson Le tour de ses jambes?

J’adore ce vidéo! Il raconte l’histoire d’un trans qui se fait juger et qui se demande si pour ressembler à une femme il faut se raser les jambes. En parallèle il s’associe beaucoup à l’araignée qui est un animal souvent jugé et mal-aimé. C’est un clip rempli de subtilité et il faut plusieurs écoutes pour assimiler tous les messages subliminaux cachés.

 

 

Peut-on te voir en spectacle?

J’ai 2 spectacles qui s’en viennent et je travaille en ce moment au booking de cette tournée. Le 15 septembre je serai à Mascouche au jardin Moore et le 25 octobre je serai à la Ninkasi à Québec

 

D’un point de vue personnel, quel est le meilleur album francophone au Canada de tous les temps?

Hmmm difficile à dire, j’en aime beaucoup! Les tremblements s’immobilisent de karkwa, Ultramar de Fred Fortin, je capote sur Pierre Lapointe, surtout l’album en concert avec l’Orchestre Métropolitain du Grand Montréal. Aussi et par-dessus tout, (je sais que j’ai un petit conflit d’intérêt ici), mais Vincent Appelby a produit un 2e album en or : Maladie d’écran. 

 

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