Les Jacks c’est Maxence Lapierre et Frédéric Dionne et ils viennent de lancer un deuxième EP. On a décidé de leur demander quelques questions.
Qui fait quoi dans le duo ?
Bien entendu, nous sommes tous les deux des chanteurs. Ensuite, au niveau musical, Frédéric tient le rythme en jouant de la batterie, des percussions et de la guitare. Maxence, de son côté, soutient l’harmonie au piano et à la guitare.
Vous venez de lancer un deuxième EP, Aller simple. Pourquoi ce titre ?
Le groupe Les Jacks est né en voyage à HawaÏ en 2016. Le titre Aller Simple se veut donc porteur de notre essence de jeunes voyageurs. Il signifie aussi de manière allégorique le parcours de Frédéric et Maxence, qui était en 2016 deux étudiants en musique au cégep Lionel-Groulx, et qui depuis plus de 4 ans foncent et se créent leur propre opportunité de carrière ; un aller simple vers le pays des artistes.
Est-ce que vous pouvez me parler de l’ensemble des chansons ?
L’ensemble des chansons du nouveau EP peut être relié par le thème du voyage et de l’amitié de type « chum de gars », le tout arrosé d’un peu d’humour, de naïveté attachante et de soleil.
Qui sont vos collaborateurs sur ce nouveau EP ?
Nous avons travaillé avec Étienne Joly (Matt Lang, David Jalbert) pour la réalisation, Hugo Perreault (Richard Séguin, Laurence Jalbert, Okoumé, Vincent Vallières) pour la prise de son, le mixage et le matriçage, l’équipe de Taxi Promo pour la promotion radio et les relations de presse, et finalement les Disques Passeport pour la distribution numérique.
En spectacle, amenez-vous d’autres musiciens ?
Nous faisons plusieurs spectacles en duo puisque ça nous permet d’offrir quelque chose d’abordable et polyvalent. Ensuite, toutes les formules sont possibles. Le trio (avec un contrebassiste) est pour l’instant la plus commune pour son efficacité et son rendement. Nous avons joué à quelque reprise en quatuor (contrebassiste et guitariste supplémentaire) et aussi en quintet en ajoutant un batteur multi-instrumentiste qui peut passer de la batterie, à la guitare, aux percussions, ce qui permet à Frédéric (batteur et chanteur principal) d’aller jouer de la guitare à l’avant-scène.
Comment décrivez-vous votre style ?
Nous pourrions décrire le style comme de la pop accentuée de folk, accompagnée d’un souci de faire ressentir une joie ou un rire à nos auditeurs. C’est quelque chose qui se définit un peu plus à chaque fois que nous créons ensemble. Étant encore jeunes, notre identité se définit par la fougue et la liberté. Aucune possibilité n’est exclue puisque nous avons des influences variées et que nous aimons teinter notre musique de tout ce qui nous fait vibrer. Dès que nous avons une idée de départ qui nous semble exploitable, nous fignolons le tout à deux! Jusqu’à présent, nous avons tendance à créer avec un instrument harmonique prédominant, généralement la guitare ou le piano.
Qui sont vos plus grandes influences ?
Sans gratter le fond de nos poches, Jack Johnson, Jason Mraz, The Dip, Ray Charles et Félix Leclerc sont des artistes qui nous ont influencé beaucoup. Ensuite, étant tous les deux des mélomanes et des passionnés de musique, il n’existe pour nous pas vraiment de barrières de styles ; « de la bonne musique, c’est de la bonne musique »! Nous découvrons sans cesse de nouveaux groupes et artistes qui méritent d’être entendus et qui par le biais de leur art nous inspirent.
Quel est le plus grand album francophone de tous les temps ?
Nous devons avouer avoir un faible pour un album qui a marqué l’histoire du Québec, le fameux disque Harmonium du groupe portant le même nom. En fait, l’œuvre complète d’Harmonium est un élément culturel majeur du Québec. Malgré le temps, leurs chansons ne vieillissent pas et resteront dans la mémoire collective de la province.
On peut vous voir en spectacle ?
Bien entendu! Nous nous produisons en spectacle à chaque semaine. Les dates sont afficheés sur notre page Facebook !
De notre côté, on va vous voir à Contact Ontarois. Est-ce que vous êtes déjà venu jouer en Ontario ?
Ce sera une première pour nous en Ontario! Nous avons bien hâte de défricher ce territoire qui nous est encore inconnu.
Quels sont vos projets dans la prochaine année ?
Nous continuons de composer de nouvelles chansons pour produire un prochain EP ou album complet. Il faut savoir que nous vivons tous les deux entièrement du travail de musicien à travers le groupe Les Jacks. Au début du projet, ce qui nous a permis de gagner rapidement un salaire suffisant pour vivre vient principalement des reprises de chansons que nous faisons bien à notre manière ; instruments acoustique, et arrangements vocaux qui diffèrent des chansons originales. Les compositions étaient tout de même présentes à l’époque, mais nous sommes présentement en pleine transition vers un projet qui se démarque non pas par ses reprises, mais plutôt par ses compositions originales. Pour conclure, la prochaine année sera marquée par l’effort et l’ambition de faire connaître Les Jacks à travers le Québec par des spectacles, des vitrines, de la promotion radio, des listes de lecture sur les plateformes numériques, et bien entendu, de nouvelles chansons.
Dernière questions avec la neige qui descend. Aimez-vous l’hiver ?
« C’est un bel hiver » comme dirait Hugo Perreault, l’ingénieur de son avec qui nous avons travaillé pour l’album Aller simple, et avec qui nous allons d’ailleurs certainement retravailler prochainement. Nous sommes des québécois, nous aimons notre province et notre pays, nous aimons certainement l’hiver qui par son parfum qui peut être porteur d’inspiration et de chansons.